Le Corbac et le GoupilUn pignouf de corbac sur un abri planqué
S’envoyait par la fiole un coulant barraqué.
Un goupil n’ayant eu qu’un cent d’clous pour bectance,
S’en vint lui dégoiser un tantinet jactance :
Salut, dab croasseur ! Lui bonnit-il d’autor.
En disant qu’ t’es l’ plus beau, j’ai pas peur d’avoir tort !
Si tu pousses la gueulante aussi bien qu’t’es nippé,
T’es l’ mecton à la r’dresse des mectons du boicqué ! "
A ces ragots guincheurs qui n’étaient pas mariolles,
Le corbac lui balance le roulant par la fiolle.
" Enlevé, c’est pesé, j’tai baisé, dit l’goupil.
Fais bien gaffe aux p’tits gonzes qui t’la font à l’estoc,
Et t’gazouillent par la couâne des bobards à l’esbroff. "
(S'cusez la vulgarité, ce n'est pas de moi!!
)
Le Baucor et le NareuDaron Baucor sur un brehar chépert
Tenait dans son quebé un magefro.
Daron Nareu par l'odeur kifé
Lui péoch à près peu ce gagelan
«Ah ziva gosse beau, que t'es styli
Sans mitoner, si ta tchache
Se rapporte à ton styli
T'es le plus gosse beau des squatters d'la téci».
A ce barratin Corbac ne se sent plus sep
Et pour se la péter
S'open un big kébé et laisse béton son géman.
Le Nareu le pécho et lanceba «Mon bon Daron,
Fous-toi dans la teuté que tout mac
Vit aux basks du narco qui l'esgourde.
Cette galère vaut bien un magefro sans quedé.
Le Baucor téhon et faut-cul
Jura sur sa reum qu'on le péta plus.