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La rose rebelle

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Anarisha


Anarisha

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MessageSujet: La rose rebelle La rose rebelle Horlog10Sam 19 Oct 2013 - 1:06

Allo-Allo!

Voici un roman que j'ai lut il y a 2-3 mois déjà,et je peux vous l'assurer:ça a été un coup de cœur!
Je vous préviens,c'est un peu long a lire et l'histoire peut ne pas intéresser les ados,mais je dois dire que j'en suis moi même une et j'ai beaucoup appréciées!Aussi,si vous n'êtes pas fan des romans a longue description - style Anne la maison au pigonon vert -,essayer de le lire quand même car c'est un roman très touchant. Smiley3 

La rose rebelle Rose_rebelle

Daryâ, jeune Afghane menacée de mort par un mari violent, n'a d'autre choix que de fuir dans les montagnes. Après des jours d'errance, sans eau ni nourriture à travers une nature hostile et désertique, son chemin croise celui de David, un mystérieux Anglais, qui lui porte secours et qui va bouleverser le cours de sa vie. Car si elle réussit à s'évader des griffes du maître de la maison où elle a été finalement placée comme servante à Bombay, il lui faudra tout le soutien de David qu'elle retrouvera à Londres pour échapper à son sort.


Alors oui,il y a de la romance.Mais je ne pense p-as que l'on puisse vraiemnt le consider comme un roman à l'eau de rose.M'enfin,je dis sa,mais à vous de critiquer!


Voici un extrait:
Ma grand-mère s'appelait Mahdohkt : Fille de la Lune.
Elle ne ressemblait à personne dans notre village ; on la considérait comme une étrangère, pourtant c'était le père de mon père qui l'avait ame­née à Susmâr Khord après l'avoir épousée. Elle n'était pas tadjik : elle n'était même pas une enfant de ce pays. Elle racontait qu'elle était circassienne, originaire de la région montagneuse du Caucase qui se dresse entre la mer Noire et la mer Caspienne. Jeune, elle avait été très belle, avec une peau superbe, blanche et transparente, et des cheveux châtains striés de mèches qui brillaient comme du miel.
Mâdar Kalân me racontait des histoires de sa vie dans ces lieux inconnus, truffées de détails qui semblaient précis et véridiques, alors qu'elle était incapable de se souvenir de la date du jour même, de son dernier repas ou bien encore des noms des habitants de notre village. Quand elle me narrait ces histoires d'antan, son visage affichait une sérénité qui donnait l'impression qu'elle rêvait éveillée.
Elle m'expliqua qu'en raison de sa grande beauté ses parents l'avaient vendue, ainsi que le faisaient ceux de nombreuses autres petites mon­tagnardes au teint pâle, aux grands yeux et aux crinières indomptées. Ces filles étaient très recherchées par les sultans des Eaux-Douces d'Asie, sur les rives du Bosphore. Elle n'avait que huit ans quand on l'avait emmenée pour un long périple harassant. Sans confession de naissance, elle s'était vue attribuer un nouveau prénom à son arrivée au zenana du sultan où elle avait reçu l'enseignement de l'islam. Elle ne se souvenait pas du prénom que lui avaient donné ses parents, car personne ne le lui avait rappelé depuis plus de soixante-dix étés.
Elle était si jeune, beaucoup plus jeune que les autres montagnardes lors de ce premier voyage, qu'on l'avait affectée à la fille du sultan. La princesse la traitait comme un jouet vivant ; elle la baignait, tressait ses cheveux et la costumait de beaux atours. «Une enfant poupée, voilà ce que j'étais, disait ma grand-mère, traitée avec gentillesse quand la princesse était heureuse, giflée et pincée quand sa mauvaise humeur prenait le dessus.»
Au bout d'un certain temps, la petite Mahdohkt avait grandi et la prin­cesse s'était lassée de son joli jouet. Elle l'avait envoyée vivre cloîtrée avec les autres filles et les autres femmes, et elle était devenue une concubine esclave. Je ne connaissais pas le mot concubine. Le jour où je lui en demandai la signification, ma grand-mère se contenta de hocher la tête.
Elle me racontait que, suivant les préceptes de l'islam, elle avait accepté l'idée que son destin fût fixé avant sa naissance - inscrit sur son front, disait-elle en tapotant ses rides avec ses doigts. Captive entre les murs du zenana, elle menait une vie oisive. Durant la journée, elle prenait des bains, se parfumait la peau et apprenait à chanter, à danser et à réciter des poésies, elle dégustait des plats succulents, préparés par les esclaves de rang inférieur. Ses nuits, elle les passait à fumer une pipe bourrée de kif qui provoquait des rêves magiques, à écouter les poèmes et les récits des autres prisonnières, des histoires qui évoquaient leurs propres pays ou qui jaillissaient de leur solitude et de leur ennui.
- Tragédie et amour, Daryâ, me disait-elle. Souffrance et joie. Voilà les quatre piliers d'une vie.


(Ok,je pense que l'on peut considérer ce roman un roman à l'eau de rose Smiley16 )




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